/Vehicles/Allies/UK/03-CruiserTanks/Mk1/File/1-Genesis-Models.htm | Up-dated: 15-01-2021 | ||||||||||||||||||
Cruiser Tank Mark I Genesis & Production Durant les années 20 et la première partie des années 30, le gros du corps blindé britannique se composait de chars moyens Vickers Mk.II et les missions de reconnaissance étaient confiées aux chars légers. En 1934, il fut convenu, que cette disposition tactique était obsolète et de nouveaux type de véhicules devaient voir le jour. Cependant cette période n'était pas idéale pour de gros investissements car le pays était en crise. Un successeur au Vickers Mk.II fut bien proposé en 1928, le Vickers A6 (le fameux 16-tonnes) qui fut cependant développé trop vite et armé d'un canon de 3-pdr trop peu efficace et d'un blindage manquant d'épaisseur. Cependant ce modèle montrait la voie à suivre avec sa tourelle centrale et son moteur diesel à boîte de vitesse à trains épycycloïdaux. En 1934-1935, les constructeurs devaient faire des miracles avec des contraintes financières draconiennes. Le A6 coûtait environ 16000 livres sterling à la fabrication causant ainsi l'abandon du projet. Un des gros problèmes rencontrés par les ingénieurs, ce que personne ne savaient ce que ces nouveaux chars étaient censés faire dans les futurs conflits. Bien que la vieille doctrine qui consistait à employer les chars pour le seul franchissement des tranchées persistait encore, il devenait de plus en plus évidant que les chars devaient opérer de façon autonome comme la cavalerie autrefois. De plus une reconnaissance efficace devait employer des blindés. Toutes ces pistes aboutirent à créer trois classes de blindés: les char croiseurs devant remplacer la cavalerie et être capable de se mesurer à d'autres chars, les chars d'infantrie devant fournir un appui rapproché à l'infanterie contre principalement les nids de mitrailleuses et l'artillerie ennemie (comme en 1918) en évoluant à basse vitesse et les chars légers pour la reconnaissance. L'armement devant équiper ses différents chars fut mal réfléchi et les chars croiseurs furent bien mal loti. Au début il reçurent le très peu efficace canon de 3-pdr puis après le canon de 2-pdr tirant des obus perforant. Ce dernier était efficace à l'époque mais il était incapable de mettre à feu des obus explosifs. During the Twenties and the first part of the Thirties, the large one of the British armoured corps was composed of medium tanks Vickers Mk.II and the reconnaissance missions were entrusted to the light tanks. In 1934, it was agreed, that this tactical provision was obsolete and new type of vehicles were to be born. However this period was not ideal for large investments because the country was in crisis. A successor to Vickers Mk.II was well proposed in 1928, Vickers A6 (famous 16-tons) which was developed too quickly and was however armed with a gun of 3-pdr not very effective and a shielding lack of thickness. However this model showed the way to be followed with its central turret and its diesel engine with gear box to epicyclic gears. In 1934-1935, the manufacturers were to make miracles with Draconian financial constraints. A6 cost approximately 16000 £ to manufacture causing the abandonment of the project thus. One of the big problems encountered by the engineers, which nobody knew what these new tanks was supposed to make in the future conflicts. Although the old doctrines which consisted to use the tanks for the only crossing of the trenches still persisted, it became more and more hollowing out that the tanks were to formerly operate in an autonomous way like the cavalry. Moreover one effective reconnaissance was to use armoured tanks. All these ways ended to create three classes of armoured tanks: the tank cruisers having to replace the cavalry and to be able to fight against other tanks, the infantry tanks having to provide a close support to the infantry counters mainly the nests of machine guns and enemy artillery (as in 1918) while moving at low speed and the light tanks for the reconnaissance. The armament having to equip its various tanks was badly reflected and the tanks cruisers were well badly parcelled out. At the beginning it accepted the few effective gun of 3-pdr then after the gun of 2-pdr firing piercing rounds. This last was effective at the time but it was unable to put at fire explosive rounds.
Sir Carden-Loyd en 1934 se lança dans le développement d'un nouveau char pouvant remplacer avec avantages les chars moyens, le A9. Ce nouveau véhicule était plus léger que les chars moyens et pouvait se contenter d'un moteur commercial. Il est évident que ce gain de poids se fit au détriment du blindage qui sur ce char était devenu anecdotique. Le poids du A9 n'atteignait que les 2/3 du Mark.III Medium Tank. L'organisation du A9 était raisonnable pour l'époque: une tourelle centrale, un moteur arrière, un train de roulement aux performances acceptables en tout-terrain. La mise au point finale du prototype A9E1 ne fut achevée qu'en 1937 en raison de la mort prématurée de son concepteur, Sir Carden Loyd. Les premiers modèles de série apparurent sous la désignation Cruiser Tank Mark I. Vickers reçut en août 1937 le premier contrat pour une série limitée de 50 exemplaires. Un autre contrat avec Harland and Wolff (Belfast) en prévoyait 75 autres. Aucune autre production ne fut prévue. Sir Carden-Loyd in 1934 started the development of a new tank which can replace with advantages the medium tanks,the A9. This new vehicle was lighter than the medium tanks and could be satisfied with a commercial engine. It is obvious that this profit of weight was made to the detriment shielding which on this tank had become anecdotic. The weight of A9 reached only the 2/3 of Mark.III Medium Tank. The organization of A9 was reasonable for the time: a central turret, a back engine, a running gear with acceptable performances in cross-country. The final development of prototype A9E1 was completed only in 1937 because of the untimely death of its originator, Sir Carden Loyd. The first models of series appeared under designation Cruiser Tank Mark I. Vickers accepted in August 1937 the first contract for a limited series of 50 specimens. Another contract with Harland and Wolff (Belfast) envisaged 75 others. No other production was envisaged.
Modèle de base avec ses deux tourelles auxiliaires à l'avant, armées de mitrailleuses. Ces petites tourelles étaient toutefois très impopulaires auprès des équipages. Basic model with its two auxiliary turrets to the front, armed with machine-guns. These small turrets were however very unpopular near the crews.
Version pour le soutient de l'infanterie (CS: close support ou appui rapproché) armé d'un obusier de 94 mm L/15 à la place du canon de 2-pdr (40 mm). Ce modèle fut mis au point en raison des faiblesses intrinsèques du 2-pdr face aux blockhaus et autres ouvrages de campagne. Le Mark 1 CS pouvait mettre à feu des obus brisants comme d'autres types de munitions. Quelques rares modèles furent produits. Version for the support of the infantry (CS: close support) armed with an howitzer of 94 mm L/15 in the place of the 2-pdr (40 mm) gun. This model was developed because of the intrinsic weaknesses of the 2-pdr against the blockhaus and other fieldworks. Mark 1 CS could put at fire high-explosive rounds like other types of ammunition. Some rare models were produced.
Sources:
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