/Vehicles/Allies/UK/04-InfantryTanks/Mk2-Matilda/File/2-Design.htm | Up-dated: | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Infantry Tank Mark II Matilda '2' Design Le Matilda était organisé selon le schéma habituel des chars britanniques, en trois compartiments. Le poste de conduite de situait juste derrière la plaque frontale, au centre. Le levier de changement de vitesse était situé entre les jambes du pilote et les commandes de direction, sur les côtés du siège. Pour accéder au char le pilote avait une trappe au-dessus de lui qui s'ouvrait par glissement arrière. Une fois fermée, il avait pour sa vision, le choix entre un épiscope, les fentes de vision du blindage frontal ou un hublot. Devant lui se trouvaient la pédale d'embrayage (gauche) et l'accélérateur (droite). Dans les modèles suivants, une trappe de secours fut aménagée sous le poste de pilotage. Il n'y avait pas de mitrailleuse de caisse, une rareté pour l'époque malgré le fait que cette arme était rarement utilisée en opération. Matilda was organized according to the usual diagram of the British tanks, in three compartments. The driver's cab located just behind the frontal plate, in the center. The gear shift lever was located between the legs of the driver and the steering commands, on the sides of the seat. To reach the tank the driver had a hatch above him which opened by back slip. Closed once, it had for its vision, the choice between an episcope, the slits of vision of the frontal shielding or a port-hole. In front of him were the clutch pedal (left) and the accelerator (right). In the following models, an escape-hatch was arranged under the cockpit. There was no bow machine-gun, a scarcity for the time in spite of the fact that this weapon was seldom used in operation.
La lourde tourelle coulée était peu spacieuse et offrait une habitabilité médiocre à son équipage de 3 hommes installé dans le panier de tourelle. Cette étroitesse intérieure était encore pire dans la version CS avec obusier de 3" (76.2 mm). Le commandant possédait une coupole circulaire qui n'offrait qu'un champ de vision limité. Deux types de coupoles furent produits: le premier d'une hauteur de 30 cm avait des fentes de vision protégées d'un seul côté, l'autre haut de 15 cm ne possédait pas de fentes. Une trappe à deux volets surmontait les deux trappes de coupole. Un fusil-mitrailleur Bren de 7.7 mm pouvait être installé sur la coupole. Le commandant était assis à gauche derrière le canonnier. La tourelle du Matilda était l'une des première à utiliser la commande hydraulique (mise au point par Frazer Nash et adaptée également aux bombardiers). Le Matilda transportait 67 coups pour son canon de 40 mm et 4000 coups pour sa .303 Vickers coaxiale (7.7 mm). Le pointage en site de l'ensemble canon-mitrailleuse était obtenu en pesant du bras droit (canonnier) sur la crosse et en actionnant les détentes des deux armes. Le tir était automatique par renvoi mécanique. Le pointage de direction était obtenu comme précité par une commande hydraulique permettant une rotation complète en 14 secondes. Sur les modèles dotés de la mitrailleuse Besa, un ventilateur était installé sur le toit de la tourelle pour l'évacuation des gaz de tir. Il fut remplacé sur les Matildas dotés de mitrailleuses Vickers d'une pompe à eau de refroidissement et un tuyau d'échappement des gaz (toujours à travers le toit). Le chargeur assis à droite du canon était également chargé du poste radio et des deux lance-fumigènes montés sur le côté droit de la tourelle. Le poste radio (type 11) était installé à l'arrière de la tourelle (destiné aux liaisons à l'échelle du bataillon). Sur les Matildas IV et V il fut remplacé par un poste radio type 19 qui permettait en plus des liaisons au niveau du peloton et les membres d'équipage du char. Pour compenser une panne de la radio, le commandant disposait d'une lampe de signalisation optique. The heavy cast turret was not very roomy and offered a poor habitability to its crew of 3 men installed in the basket of turret. This interior narrowness was still worse in the version CS with howitzer of 3"(76.2 mm). The commander had a circular cupola which offered only one field of vision limited. Two types of cupolas were produced: the first with a 30 cm height had slits of vision protected on only one side, the other with a 15 cm height did not have slits. A hatch with two shutters surmounted both cupola hatches. A Bren light machine gun of 7.7 mm could be installed on the cupola. The commander had sat on the left behind the gunner. The turret of Matilda was one of the first to use the hydraulic command (developed by Frazer Nash and also adapted to the bombers). Matilda transported 67 rounds for its gun of 40 mm and 4000 rounds for its .303 Vickers coaxial (7.7 mm). The elevation in site of the gun-MG unit was obtained by weighing with right arm (gunner) on the stick and by actuating the trigger of the two weapons. The shooting was automatic by mechanical recoil. The traverse was obtained as above mentioned by a hydraulic command allowing a complete rotation in 14 seconds. On the models equipped with the Besa machine-gun, a ventilator was installed on the roof of the turret for the evacuation of gases of shooting. It was replaced on Matildas equipped with Vickers machine-guns with a cooling water pump and a tailpipe of gases (always through the roof). The loader sitted on the right of the gun also radio-operator and manipulator of the two smoke-producers assembled on the right side of the turret. The radio station (type 11) was installed with the back of the turret (intended for the connections on the level of the battalion). On Matildas IV and V it was replaced by a radio station type 19 which allowed in more connections to the level of the platoon and the members of crew of the tank. To compensate a breakdown of the radio, the commander had an optical signal light.
Les deux diesels jumeaux entraînaient la boîte Wilson à trains épicycloïdaux et les barbotins arrières. Les Matildas III et les autres versions ultérieures étaient dotées de diesels Leyland plus puissant que les AEC initiaux. Les Matildas avec les moteurs Leyland furent fabriqués en plus grand nombre. Le Matilda IV possédait un servo pneumatique au sommet de la boîte pour améliorer les changements de vitesse. Les deux réservoirs étaient montés sur le flanc externe des moteurs. Le système de refroidissement (à radiateur et ventilateur) était distinct pour chaque moteur. Le circuit d'alimentation était également dédoublé jusqu'au Matilda III, avec tuyauterie d'équilibrage entre les deux réservoirs. Sur le Matilda IV étaient équipés de tuyaux de raccordement à un réservoir externe. Sur les modèles destinés aux climats froids (Russie), on installe des carburateurs à éther pour faciliter le démarrage des moteurs. Sur les Matildas dotés des moteurs AEC, l'échappement du moteur droit se faisait par le bas à travers de la plaque arrière de la caisse. Un compresseur Reavel de deux étages (dépendant du système boîte/direction) était situé entre les deux moteurs pour alimenter un réservoir installé sur le plancher du compartiment de combat pour permettre quand le compresseur était stoppé, huit changements de vitesse. Les changements de vitesses étaient mécaniques mais toujours avec l'action du pied sur la pédale d'embrayage. Sur le Matilda V un système pneumatique Westinghouse connecté à la boîte de vitesses permettait d'actionner directement la barre de commande, l'embrayage et les freins de direction Rackham toujours commandés toutefois mécaniquement par les leviers de direction. The two twin diesels actuated the Wilson box with epicyclic gears and the rear sprocket-wheels. Matildas III and the other later versions were equipped with Leyland diesels more powerful than the initial AEC. Matildas with the Leyland engines were manufactured in greater number. Matilda IV had a pneumatic servo at the top of the box to improve the shiftings of speed. The two tanks were assembled on the external side of the engines. The system of cooling (with radiator and ventilator) was distinct for each engine. The feeding circuit was also duplicated until Matilda III, with piping of balancing between the two tanks. On Matilda IV were equipped with pipes of connection to an external tank. On the models intended for the cold climates (Russia), one installed carburettors with ether to facilitate the starting of the engines. On Matildas equipped with engines AEC, the exhaust of the right engine was done by bottom through back plate of the hull. A Reavel compressor of two stages (depend on the system box/steering) was located between the two engines to supply a tank installed on the floor of the compartment of combat to allow when the compressor was stopped, eight shiftings of speed. The shiftings of speed were mechanical but always with the action of the foot on the clutch pedal. On Matilda V a pneumatic system Westinghouse connected to the gear box made it possible to directly actuate the command bar, the clutch and the steering brakes Rackham always ordered however mechanically by the steering levers.
La suspension était dérivée de celle du prototype A7 du type "en ciseaux". Le train de roulement consistait chaque côté en un galet-guide et cinq bogies à maneton et ressorts à boudin placés entre la caisse et la jupe blindée. Cette configuration compliquée était cependant efficace bien que limitant la vitesse du char. L'accès aux bogies en tandem se faisait via des trappes s'ouvrant sur les garde-boues. La partie supérieure de la chenilles était soutenue par trois rouleaux porteurs. La tension était assurée par la poulie de renvoi située à l'avant du train de roulement. Le blindage du Matilda était composé de parties coulées et boulonnées allant à l'avant jusqu'à 78 mm d'épaisseur, ce qui en 1940 était énorme. Pas étonnant que la plupart des canons allemands s'y cassaient les dents. The suspension was derived from that of the A7 prototype of the type "bell crank". The running gear had on each side a roller-guide and five bogies with crank pin and spiral springs placed between the hull and the armoured skirt. This complicated configuration was however effective although limiting the speed of the tank. The access to the bogies in tandem was done via hatches opening on the mudguards. The higher part of the tracks was supported by three return rollers. The tension was ensured by the idler located in front of the running gear. The shielding of Matilda was composed of cast and bolted parts going to before up to 78 mm thickness, which in 1940 was enormous. Not astonishing that the majority of the German guns broke the teeth there.
Sources:
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