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Char lourd FCM-2C Design Avec le char 2C, les Français avaient véritablement fait dans la démesure. En effet ce mastodonte d'acier mesurait 10.27 m de long et presque 4 m de haut, pour un poids de combat de 70 tonnes ! Son blindage de 45 mm à l'avant, 22 mm sur les côtés et 13 mm à l'arrière pouvait résister (quasiment) à tous les canons de la 1ère guerre mondiale. Les tourelles avaient un blindage de 35 mm à l'avant et de 22 mm pour le reste. Ces normes étaient cependant dépassée à l'aube de la seconde guerre mondiale, du moins pour un char lourd. Propulser un tel monstre n'était pas une sinécure. A l'origine, 2 moteurs Chenu de 100 ch furent installés, mais ils étaient bien incapables de faire mouvoir correctement le 2C. Ils furent remplacés dans une premier temps par des moteurs allemands Mercedes de 200 ch (à l'origine destinés aux Zeppelins, et cédés à la France après l'Armistice), puis finalement par Maybach de 6 cylindres, développant 250 ch. Avec ces moteurs le char 2C était capable d'atteindre les 12-15 km/h selon le terrain, et la consommation de carburant procurait au char une autonomie de 100 km. En accord avec les exigences d'Estienne, le char 2C pouvait franchir des obstacles verticaux de 1.70 m, traverser un guet profond de 1.40 m, et franchir un fossé de 4.25 m de large (cela correspondait à la largeur des écluses des canaux du Nord et de l'Est de la France). L'équipage était pléthorique et composé de pas moins de douze hommes. With the tank 2C, the French had truly made in disproportion. Indeed this steel mastodon was 10.27 m long and almost 4 m in height, for a weight of combat of 70 tons! Its shielding of 45 mm in front, 22 mm on the sides and 13 mm on the back could resist (almost) at all the guns of the 1st world war. The turrets had a shielding of 35 mm in front and of 22 mm for the remainder. These standards were however exceeded at the dawn of the second world war, at least for a heavy tank. To propel such a monster was not a sinecure. In the origin, 2 Chenu engines of 100 hp were installed, but they were quite unable to make drive the 2C correctly. They were replaced in the first time by German engines Mercedes of 200 hp (at the origin intended for the Zeppelins, and yielded to France after the Armistice), then finally by Maybach of 6 cylinders, developing 250 hp. With these engines the tank 2C was able to reach the 12-15 km/h according to the ground, and the fuel consumption got for the tank an autonomy of 100 km. In agreement with the requirements of Estienne, the tank 2C could cross vertical obstacles of 1.70 m, cross a guet deep of 1.40 m, and cross a 4.25 m broad ditch (that corresponded to the width of the locks of the channels of the North and the East of France). The crew was plethoric and composed of step less than twelve men. L'armement était tout à fait satisfaisant pour l'époque, tant au niveau de la puissance de feu que du nombre. Il était composé d'un canon et d'une mitrailleuse sous tourelles et de trois mitrailleuses de caisse. Le canon monté dans la tourelle avant, était un 75 mm APX 1897 (produit à l'origine par les ateliers de Puteaux pour les sous-marins français). Il pouvait faire feu horizontalement sur 320° seulement car il y avait un angle mort à l'arrière de la tourelle. Le pointage en site s'étendait de -20° à +20° et la visée se faisait grâce à une lunette graduée en distance jusqu'à 2000 m (taux de grossissement de 2.5). La tourelle arrière était armée d'une mitrailleuse de 8 mm, et pouvait faire feu horizontalement sur 260° seulement car il y avait un angle mort à l'avant. La tourelle arrière recoupait sur environ 110° la champ de tir de la tourelle avant. Les 3 autres mitrailleuses de 8 mm installés sur la caisse possédaient des champs de tir horizontaux d'environ 50° pour celle installée à l'avant et de 90° pour les mitrailleuses latérales. L'emport en munitions était pour le combat de 124 obus de 75 mm et 9500 projectiles de 8 mm. The armament was completely satisfactory for the time, as well on the level of the fire power as of the number. It was composed of a gun and a machine-gun under turrets and three bow machine-guns. The gun assembled in the front turret, was one 75 mm APX 1897 (produced originally by the workshops of Puteaux for the French submarines). It could horizontally make fire on 320° only because there was a dead angle in the back of the turret. The pointing in site extended from -20° to +20° and the aiming was done thanks to glasses graduated in distance up to 2000 m (rate of enlargement of 2.5). The rear turret was armed with a machine-gun of 8 mm, and could horizontally make fire on 260° only because there was a dead angle in the front one. The rear turret recut on approximately 110° the field of fire of the front turret. The 3 other machine-guns of 8 mm installed on the hull had horizontal fields of fire of approximately 50° for that installed in front and of 90° for the side machine-guns. Carrying in ammunition was for the combat of 124 rounds of 75 mm and 9500 projectiles of 8 mm.
Les dimensions, le poids et la motorisation du char 2C causèrent aux Français un soucis de taille; son transport sur de longue distances ! En effet en raison de sa lenteur et de ses dimensions hors normes, il n'était pas réaliste de faire voyager le char 2C sur les routes de campagne, sur de longues distances. En effet de nombreux obstacles pouvaient se présenter comme l'étroitesse des rues de villages, des ponts, ... faisant faire au char de nombreux détours. Il était donc, évident que seul le transport ferroviaire était envisageable. Il avait cependant un obstacle de taille, la hauteur du char ! En effet avec sa hauteur de 4 mm le char ne pouvait pas être monté sur un wagon ordinaire, car sa hauteur additionnée à celle du wagon aurait rendu impossible le passage du convoi ferroviaire sous de nombreux ponts et tunnels. Pour passer outre ce problème, les concepteurs français créèrent deux chariots ferroviaires. Ces chariots étaient installées à l'avant et à l'arrière du char et ce dernier suspendu entre ces deux éléments, formait en quelque sorte la partie centrale du wagon. Le gain de hauteur permettait désormais le passage du convoi sous la plupart des ponts et tunnels. Cependant ce montage spécial était long et délicat et nécessitait l'intervention d'un matériel spécifique et surtout une portion de voie ferrée rectiligne aux abords dégagés. En définitive le transport d'une section de 3 chars nécessitait un train complet ! Autre désavantage, le convoi ne pouvait supporter des courbes d'un rayon inférieur à 75 m, ce qui nécessitait une planification de trajet rigoureuse. On le voit, le transport du char 2C devait faire face à de nombreuses contraintes et dépendait dangereusement de l'état du réseau ferroviaire. Dimensions, the weight and the motorization of the tank 2C caused to the French a big preoccupations; its transport on long distances! Indeed because of its slowness and its except standards dimensions, it was not realistic to make travel the tank 2C on the country roads, on long distances. Indeed of many obstacles could be presented in the form of narrowness of the streets of villages and the country bridges... making make to the tank many turnings. It was thus, obvious that only the rail-transport was possible. It had an obstacle of size however, the height of the tank! Indeed with its 4 mm height the tank could not be assembled on an ordinary rail-carriage, because its height added with that of the carriage would have made impossible the passage of the convoy under many bridges and tunnels. To resolve this problem, the French designers created two railway carriages. These carriages were installed before and on the back of the tank and this last suspended between these two elements, to some extent formed the central part of the carriage. The profit in height allowed from now the passage of the convoy under the majority of the bridges and tunnels. However this special assembly was long and delicate and required the intervention of a material specific and especially a rectilinear portion of railway with released accesses. Ultimately the transport of a section of 3 tanks required a complete train! Another disadvantage, the convoy could not support curves of a ray lower than 75 m, which required a rigorous journey planning. It is seen, the transport of the tank 2C was to face many constraints and depended dangerously on the state of the rail network.
Sources:
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