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M4 Sherman Medium Tank in Action Avec ses 49234 exemplaires produits, le Sherman fit des États-Unis l' Arsenal des Alliés. En effet les Américains le distribuèrent à la Grande-Bretagne et au forces du Commonwealth ainsi qu' à l' Union Soviétique, la France libre et la Chine. Le Sherman devint vite le char de combat standard de l' armée britannique. Les premiers exemplaires produits (surtout des M4A1) furent mis au combat par la 8e armée britannique à El Alamein (Égypte) en septembre-octobre 1942. Grâce au Sherman, les forces britanniques récupèrent une certaine supériorité d' ensemble grâce au canon de 75 mm monté sur tourelle rotative. Lors de la deuxième bataille d' El Alamein, 270 Shermans étaient en service dans la 8e armée. En Italie en 1943-1945, les Shermans représentaient la majorité des chars utilisés par les Britanniques, Néo-Zélandais et Sud-Africains. With its 49234 produced specimens, Sherman made of the United States the Arsenal of the Allies. Indeed the Americans distributed it to Great Britain and the forces of the Commonwealth like in the Soviet Union, free France and China. Sherman quickly became the standard tank of the British army. The first produced specimens (especially M4A1) were put at the combat by the British 8th army at El Alamein (Egypt) in September-October 1942. Thanks to Sherman, the British forces recover a certain overall superiority thanks to the gun of 75 mm assembled on rotary turret. At the time of the second battle of El Alamein, 270 Shermans were in service in 8th army. In Italy in 1943-1945, Shermans represented the majority of the tanks used by the South-African British, and New-Zelanders.
Lorsque les Britanniques débarquèrent en Normandie en 1944, ils comptabilisaient 1900 Shermans sur un total de 2740 chars. En moyenne il y avait 2 Shermans pour 1 char britannique au sein des brigades blindées de la Royal Army. Les forces indiennes et anglaises utilisèrent également le Sherman durant la campagne de Birmanie. Quant à la Russie elle recevra quelques 4000 exemplaires de ce char. En 1944 les Britanniques commencèrent à équiper leurs Shermans de canon de 17-Pdr (77 mm) et baptisèrent ces modèles Firefly (Luciole). Les Shermans Firefly étaient capables de rivaliser avec n' importe quels chars allemands mais seulement 600 chars furent convertis de la sorte. Les Américains connurent le baptême du feu avec leurs Shermans face aux Panzers de Rommel en Afrique du Nord, fin 1942. Leur inexpérience et les défauts originaux des premiers Shermans ne leur facilita pas la tâche. Mais au fil de la production et des combats, les modèles et les équipages s' améliorèrent. When the British landed in Normandy in 1944, they had 1900 Shermans on a total of 2740 tanks. On average there were 2 Shermans for 1 British tank within the armoured brigades of Royal Army. The Indian and English forces also used Sherman during the campaign of Burma. As for Russia it will receive some 4000 specimens of this tank. In 1944 the British started to equip their Shermans with gun of 17-Pdr (77 mm) and baptized these models Firefly. Shermans Firefly were able to destroy any German tanks but only 600 tanks were converted. The Americans knew the baptism of fire with their Shermans vis-a-vis Rommel's Panzers in North Africa, at the end of 1942. Their inexperience and the original defects of first Shermans did not facilitate the tasks to them. But with the wire of the production and the combat, the models and the crews improved.
En plus de ses insuffisances opérationnelles (blindage, faible vélocité du canon et équipages novices) les Shermans(75) souffraientt du retard des Américains au niveau de l' emploi de la force blindée. En effet la doctrine américaine du début de la guerre stipulait que les chars de combat devait être utilisés comme chars d' infanterie afin de fournir à cette dernière un appui feu lors de ses assauts contre des positions fortifiées. Les Shermans remplissait le rôle que les canons d' assauts (StuGs et autres Sturmpanzers et Panzers IV initiaux) remplissaient du côté allemand. Ils ne devaient en aucun cas engager les chars adverses, cette fonction étant destinée aux tank destroyers (chasseurs de chars) et leurs canons de 76 mm à haute vélocité. Cette doctrine explique pourquoi les Shermans furent équipés du canon de 75 mm très efficace quant il tirait des obus explosifs contres des positions fortifiées (bunkers, nid de mitrailleuses ou de canons, habitations...) mais beaucoup moins quant il s' agissait de mettre à feu des obus perforants. En effet, le canon était trop court pour fournir la vélocité nécessaire au projectile pour percer des blindages épais. Le canon de 75 mm était d' ailleurs complètement inefficace contre le blindage frontale d' un Tiger ou même d' un Panther. Le canon de 75 mm possédait donc de faibles capacités antichar. En dépit de cette faiblesse, la robustesse de ses composants et sa très grande mobilité, firent du Sherman l' un des meilleurs chars du moment. En effet, le Sherman était un char passe-partout, beaucoup plus fiable et solide mécaniquement que ces opposants de l' Axe. On pouvait en exiger beaucoup et il ne nécessitait que peu de maintenance en raison de la longue durée de vie de ses divers composants. De ce côté, le Sherman avait un net avantage sur ses opposants allemands, trop sophistiqués et trop peu fiables mécaniquement (surtout les chars lourds comme le Panther et le Tiger). Après la campagne d' Afrique du Nord, les Shermans participèrent à la campagne d' Italie où ils supplantèrent définitivement le M3 devenu obsolète. Les terrains au sud de l' Italie n' étant pas trop différent de ceux d' Afrique du Nord (la poussière remplace tout simplement le sable), les modèles qui participèrent au début de cette campagne étaient encore dans leur configuration africaine (filtres à air spéciaux). Cependant en prévision des futures campagnes en Europe du nord (et même au Nord de l' Italie) où les terrains étaient plus humides et mous, des milliers de Shermans retourneront à l' usine au États-Unis ou au Canada et en Angleterre pour être recalibrés pour de tels climats. In addition to its operational insufficiencies (shielding, weak swiftness of the gun and novice crews) Shermans(75) suffered from the delay of the Americans on the level of the use of the armoured force. Indeed the American doctrines of the beginning of the war stipulated that the tanks was to be used as tanks of infantry in order to provide to the latter a fire support during its attacks against fortified positions. Shermans filled the role that the assault guns (StuGs and other Sturmpanzers and initial Panzers IV) filled on the German side. They were not to engage the opposing tanks, this function being intended for the tank destroyers and their guns of 76.2 mm to high swiftness. These doctrines explain why Shermans were equipped with the very effective gun of 75 mm as it fired high-explosive rounds counter fortified positions (bunkers, nest of machine guns or guns, houses...) but much less as it acted to put at fire piercing rounds. Indeed, the gun was too short to provide the swiftness necessary to the projectile to bore thick shieldings. The gun of 75 mm was completely ineffective against the frontal shielding of a Tiger or even of a Panther. The gun of 75 mm thus had low canti-tank apacities. In spite of this weakness, the robustness of its components and its very great mobility, did of Sherman one of the best tanks of the moment. Indeed, Sherman was a pass key tank, much more reliable and solid mechanically that these opponents of the Axis. One could require of it much and it required only little maintenance because of the long lifespan of its different components. This side, Sherman had a clear favours over its German opponents, too sophisticatedand too not very reliable mechanically (especially heavy tanks like the Panther and Tiger). After the campaign of North Africa, Shermans took part in the campaign of Italy where they definitively supplanted M3 become obsolete. The grounds in the south of Italy not being too different from those of North Africa (dust replaces sand quite simply), the models which took part in the beginning of this campaign were still in their African configuration (special air filters). However in forecast of the future campaigns in Northern Europe (and even in the North of Italy) where the grounds were wetter and soft, thousands of Shermans will turn over to the factory to the United States or Canada and to England to be reconverted for such climates there.
Le Sherman, de même que les théâtres africains et européens, fit la connaissance du théâtre asiatique et surtout du Pacifique. Il participa grandement à la reconquête de cet immense zone d' opération dans des conditions très difficile. En effet les débarquements incessants sur des îles parfois minuscules sous le feu nourri des Japonais et la dure réalité du terrain (reliefs inhospitaliers et parfois impraticables et jungles impénétrables) ne lui facilitèrent pas du tout la tâche. Cette région du monde n' était pas faite pour les combats de chars, elle ne comptabilisa en fait aucun grand affrontement de cet ordre au contraire de l' Afrique ou de l' Europe. Le Sherman y joua donc principalement un rôle de char d' infanterie (rôle pour lequel il avait été créé) peu mis en difficulté par les quelques rares chars japonais qui lui furent opposés. Sherman just as
the African and European theatres, became acquainted with the Asian theatre
and especially the Pacific. It took part largely in the reconquest of
this immense zone of operation under conditions very difficult. Indeed
the ceaseless landings on sometimes tiny islands under the heavy fire
of the Japanese and hard field reality (inhospitable and sometimes impracticable
reliefs and impenetrable jungles) did not facilitate the task at all to
it. This area of the world was not made for the combat of tanks, it did
not enter in fact any great confrontation of this kind contrary to Africa
or Europe. Sherman thus played there mainly a role of tank of infantry
(role for which it had been created) little put in difficulty by the few
rare Japanese tanks which were opposite for it.
Alors que la campagne d' Italie battait encore son plein, les Shermans débarquèrent en masse en Normandie en juin 1944. La majorité était encore des Shermans(75) mais déjà des Shermans(76) furent jetés dans la bataille. Ces derniers étaient équipés du canon de 76 mm jusque là monté exclusivement sur les Tank Destroyers. Ce changement provient d' un autre changement survenu dans la doctrine de guerre américaine. En effet, les théoriciens américains avaient entre-temps convenu que le Sherman qui était au départ un char de support d' infanterie était en raison des réalités du terrain surtout utilisé comme char de combat contre d' autres chars. Dans cette optique le canon de 75 mm aux performances antichar trop limitées étaient devenu insuffisant et il fut décidé de le remplacer par le canon de 76 mm à haute vélocité dont les obus perforants pouvaient percer pratiquement tout les blindages à distance. C' était urgent car le canon de 75 mm était incapable de percer le blindage frontale d' un Panther ou d' un Tiger sans que le Sherman se positionne à moins de 500 m (voir plus proche encore) de sa cible. Cela mettait bien entendu l' équipage en grand danger alors que les canons des Tigers et Panthers pouvaient facilement percer tout blindage allié à des distances beaucoup plus importantes. Il fut en fait calculé, qu' il fallait cinq Shermans pour détruire un seul Tiger, au prix de quatre chars américains ! En fait un Sherman isolé n' avait de chance de détruire un char lourd allemand que par une attaque de flanc ou par derrière, où le blindage était moindre. Le canon américain de 76 mm avec son homologue britannique de 77 mm (17-Pdr) rétabliront l' équilibre au point de vue matériel. Cependant ces modèles ne représentèrent qu' une petite partie des Shermans en opération. En effet les Shermans(76) ne représentèrent que 22% de la production totale de Sherman (en fait il y avait en moyenne 7 Shermans(75) pour 2 Shermans(76). Heureusement que le nombre de chars allemands ne faisaient que diminuer. Il faut en remercier principalement la toute puissante aviation alliée qui en détruisit un nombre incalculable (parfois des colonnes entières). Whereas the campaign of Italy still beat its full, Shermans landed in mass in Normandy in June 1944. The majority was still Shermans(75) but already Shermans(76) were thrown in the battle. The latter were equipped with the gun of 76 mm hitherto assembled exclusively on the Tank Destroyers. This change comes from another change which has occurred in the doctrines of American war. Indeed, the American theorists had agreed meanwhile that Sherman which was at the beginning an infantry support tank was because of the field realities especially used as battle tank counters other battle tanks. Accordingly the gun of 75 mm to the too limited anti-tank performances had become insufficient and it was decided to replace it by the gun of 76 mm to high swiftness whose piercing rounds could practically bore all the shieldings at distance. It was urgent because the gun of 75 mm was unable to bore the frontal shielding of a Panther or Tiger without that the Sherman is at less than 500 m (see nearer still) of its target. That of course put the crew in great danger whereas the guns of Tigers and Panthers could easily bore all Allies shielding at distances much more significant. It was in fact calculated, that five Shermans were needed to destroy only one Tiger, at the price of four American tanks! In fact insulated Sherman was likely to destroy a German heavy tank only by one attack of side or back where the shielding was less. The American gun of 76 mm with its British counterpart of 77 mm (17-Pdr) will restore balance from the material point of view. However these models represented only one small part of Shermans in operation. Indeed Shermans(76) represented only 22% of the total production of Sherman (in fact there were on average 7 Shermans(75) per 2 Shermans(76)). Fortunately the number of German tanks decreased unceasingly. It is necessary to thank for it mainly the very powerful allied aviation which destroyed an incalculable number of it (sometimes whole columns).
Après le débarquement en Normandie et après être sorti difficilement vainqueur de la bataille de Normandie, les Alliés foncèrent vers l' Allemagne sur les traces d' un armée allemande en déroute. Cependant leur avance fut fortement ralentie aux frontières de l' Allemagne quand les troupes allemandes resserrèrent leur rangs. Durant l' hiver 44-45, ces derniers tentèrent encore un dernier coup de force dans les Ardennes belges (objectif le port d' Anvers pour couper les forces ennemies en deux) avec leur dernières forces. Après l' échec de cette tentative désespérée, les Alliés prirent les villes de l' ouest de l' Allemagne les unes après les autres. A cette époque la Panzertruppe n' était plus que l' ombre de la puissante force que la propagande allemande mit en exergue tout au long du conflit. Les quelques groupes de combats hétéroclites ne purent s' opposer à la marée de chars que les Alliés leur opposèrent. Les Américains ne purent jamais vraiment compter sur un véritable char de combat. Rappelons que le Sherman était avant tout un char d' infanterie. Il tentèrent de rattraper le coup avec le canon de 76 mm mais les modèles de ce type furent toujours minoritaire au sein des forces blindées américaines. Néanmoins en raison de sa simplicité qui facilita la production de masse, le Sherman put être mis au combat en telles quantités que les Allemands ne purent y faire face. Rajoutons l' aviation (la meilleure arme antichar alliée) et la raréfaction de l' opposition blindée adverse (en raison des dégâts portés sur les effectifs et la production). Dans ces conditions la victoire était inévitable. After the landing in Normandy and having left not easily victorious the battle Normandy, the Allies sank towards Germany on the traces of a German army in rout. However their advance was strongly slowed down at the borders of Germany when the German troops tightened their rows. During winter 44-45, the latter still tried a last offensive in the Belgian Ardennes (objective the wearing of Antwerp to divide the enemy forces in two) with their last forces. After the failure of this desperate attempt the Allies took the cities of the west of Germany the ones after the others. At that time Panzertruppe was the phantom of the powerful force than German propaganda put forward throughout conflict. The few groups of heteroclite combat could not be opposed to the tide of tanks which the Allies opposed to them. The Americans could never really count on a genuine battle tank. Let us recall that Sherman was was created like tank of infantry. It tried to compensate for this error with the gun of 76 mm but the models of this type were always minority within the American armoured forces. Nevertheless because of its simplicity which facilitated the mass production, Sherman could be put at the combat in such quantities that the Germans could not face there. Let us add aviation (the best allied anti-tank weapon) and the rarefaction of the ennemy armoured opposition (because of the damage related to strengths and production). Under these conditions the victory was inevitable.
Dans le Pacifique la reconquête s' intensifiait, les Américains reprirent les Philippines en 44-45 et s' attaquèrent au Japon. Bien que les Japonais défendirent chèrement leur peau, les Shermans ne rencontrèrent que rarement une opposition de blindés digne de se nom. Le plus gros danger venait des armes antichars japonaises embusquées dans la végétation abondante. On sait que les Américains préfèrent utiliser la bombe atomique plutôt que continuer la guerre conventionnelle aux prix de lourdes pertes. In the Pacific the reconquest intensified, the Americans took again the Philippines into 44-45 and attacked Japan. Although the Japanese defended their skin dearly, Shermans met only seldom an opposition worthy of name of armoured tanks. The largest danger came from the ambushed Japanese anti-tank weapons in the abundant vegetation. It is known that the Americans prefer used the atomic bomb rather than to continue the conventional war at the prices of heavy losses.
Sources:
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